Le chauffage au bois, une solution de chauffage économique et écologique, connaît un essor considérable face à la flambée des prix de l'énergie. Entre le charme rustique du poêle à bois traditionnel et l'efficacité moderne du poêle à pellets, le choix s'avère complexe. Le présent comparatif technique, axé sur la performance énergétique, le coût, l'impact environnemental et les spécificités techniques, a pour objectif de guider votre décision. Comprendre les atouts et les limites de chaque technologie est essentiel pour optimiser votre confort et votre budget.

Environ 25% des foyers français, soucieux de maîtriser leurs dépenses énergétiques et de réduire leur empreinte carbone, privilégient le chauffage au bois comme source principale ou secondaire. Le marché des appareils de chauffage au bois a considérablement évolué, avec l'émergence de poêles à haut rendement énergétique et à faibles émissions de polluants. Ce guide complet vous apportera un éclairage précis sur les différences techniques entre les poêles à bois et les poêles à granulés, en abordant des aspects cruciaux tels que l'efficacité énergétique, les coûts d'installation et d'exploitation, les considérations environnementales et les exigences de maintenance. Opter pour le bon système de chauffage est un investissement à long terme, qui impacte votre confort, votre budget et l'environnement.

Choisir son système de chauffage au bois : poêle à bois ou poêle à granulés ?

Le choix d'un système de chauffage au bois, qu'il s'agisse d'un poêle à bois traditionnel ou d'un poêle à granulés (pellets), requiert une analyse approfondie de plusieurs paramètres techniques. L'efficacité énergétique, mesurée par le rendement, le niveau d'automatisation et de contrôle, l'impact environnemental en termes d'émissions, les contraintes liées à l'installation et les coûts globaux constituent des éléments déterminants. Cette section propose une comparaison détaillée de ces différents aspects, afin de vous fournir les informations nécessaires pour faire un choix éclairé. L'objectif est de vous permettre de sélectionner la solution de chauffage au bois la plus adaptée à vos besoins, à votre budget et à vos préoccupations environnementales. Le choix d'un poêle performant est un investissement durable.

Performance énergétique et rendement des poêles à bois et à pellets

Le rendement d'un poêle, qu'il soit à bois ou à granulés, est un indicateur clé de son efficacité énergétique. Il exprime le rapport entre l'énergie contenue dans le combustible et la quantité de chaleur effectivement restituée dans la pièce à chauffer. Un rendement élevé traduit une utilisation optimale du combustible et une minimisation des pertes thermiques. Divers facteurs, tels que la qualité du bois ou des pellets, la conception du poêle et les conditions d'utilisation, influencent le rendement.

Poêle à bois : performance, essence de bois et tirage de cheminée

La performance d'un poêle à bois est intimement liée à la qualité du combustible utilisé. Un bois de chauffage sec, présentant un taux d'humidité inférieur à 20%, garantit une combustion plus complète et une meilleure production de chaleur qu'un bois humide. La conception du poêle joue également un rôle prépondérant. Les poêles à double combustion, par exemple, optimisent le rendement en brûlant les gaz issus de la première combustion. Un tirage de cheminée adéquat, assurant une évacuation efficace des fumées, est indispensable pour une combustion optimale et sécurisée. Il est recommandé de faire contrôler son conduit par un professionnel.

Le rendement des poêles à bois varie considérablement en fonction de leur ancienneté et de leur conception. Les modèles anciens, souvent moins performants, peuvent afficher un rendement de seulement 50%, tandis que les appareils récents, conçus avec des technologies avancées, peuvent atteindre un rendement de 75% à 80%. L'essence de bois utilisée a un impact significatif sur la performance. Les bois durs, tels que le chêne, le hêtre ou le charme, se caractérisent par un pouvoir calorifique plus élevé que les bois tendres comme le peuplier ou le sapin.

Voici quelques exemples de pouvoir calorifique indicatif des essences de bois les plus courantes (en kWh par stère pour du bois sec à 20% d'humidité) :

  • Chêne : environ 2100 kWh/stère
  • Hêtre : environ 2050 kWh/stère
  • Charme : environ 2250 kWh/stère
  • Frêne : environ 1950 kWh/stère
  • Châtaignier : environ 1800 kWh/stère
  • Peuplier : environ 1450 kWh/stère

Poêle à pellets : rendement élevé et certifications de qualité

Le poêle à pellets, également appelé poêle à granulés, se distingue par un rendement généralement plus élevé que celui d'un poêle à bois traditionnel. Cette performance accrue est due à une combustion plus complète et mieux contrôlée. La qualité des pellets utilisés, certifiés ENplus ou DINplus, constitue un facteur déterminant. Ces certifications garantissent un faible taux d'humidité, un taux de cendres réduit et un pouvoir calorifique élevé. La conception du poêle, intégrant un système d'alimentation automatique et une régulation électronique sophistiquée, permet d'optimiser la combustion et de minimiser les pertes thermiques.

Les poêles à granulés modernes peuvent atteindre des rendements dépassant les 90%. Un taux d'humidité supérieur à 10% peut réduire de manière significative la performance énergétique du poêle. Les certifications ENplus et DINplus, apposées sur les sacs de pellets, garantissent une qualité constante du combustible et un rendement optimal de l'appareil.

Les certifications de qualité ENplus et DINplus garantissent les caractéristiques suivantes :

  • Taux d'humidité inférieur à 10% pour une combustion optimale
  • Taux de cendres inférieur à 1.5% pour un entretien facilité
  • Pouvoir calorifique supérieur à 4.6 kWh/kg pour une chaleur intense
  • Diamètre des pellets compris entre 6 et 8 mm pour un fonctionnement optimal du système d'alimentation

Comparaison directe du rendement : poêle à bois vs. poêle à granulés

Le choix entre un poêle à bois et un poêle à pellets implique une comparaison rigoureuse des rendements typiques et des facteurs qui les influencent. Alors que le poêle à bois offre un charme authentique et une autonomie énergétique potentielle, le poêle à granulés se distingue par une efficacité énergétique accrue et une combustion plus propre.

Type de poêle Rendement typique Facteurs influençant
Poêle à bois traditionnel 50% - 75% Essence et qualité du bois, conception du poêle, tirage de la cheminée, humidité du bois
Poêle à bois moderne (double combustion) 70% - 80% Essence et qualité du bois, conception du poêle, tirage de la cheminée, humidité du bois
Poêle à pellets (granulés) 85% - 95% Qualité des pellets (certification ENplus ou DINplus), conception du poêle, entretien régulier

Automatisation et contrôle : confort d'utilisation et programmation du chauffage

Le niveau d'automatisation et de contrôle représente un critère de distinction majeur entre les poêles à bois et les poêles à granulés. Le poêle à bois, de par sa conception, requiert une intervention manuelle régulière pour le chargement du combustible et le réglage de l'arrivée d'air. À l'inverse, le poêle à granulés offre un fonctionnement beaucoup plus autonome et une programmation précise, garantissant un confort d'utilisation optimal. Cette différence impacte significativement le quotidien de l'utilisateur.

Poêle à bois : charme traditionnel et intervention manuelle

Le poêle à bois traditionnel fonctionne de manière entièrement manuelle. L'utilisateur doit contrôler l'arrivée d'air pour moduler la combustion et alimenter le foyer en bois de manière régulière. Cette configuration implique une limitation en termes de programmation et de contrôle précis de la température. La chaleur dégagée par un poêle à bois peut être moins stable que celle d'un poêle à granulés, avec des fluctuations liées au chargement du bois et à la combustion.

Il existe des poêles à bois à accumulation, conçus avec des matériaux réfractaires qui emmagasinent la chaleur et la restituent progressivement pendant plusieurs heures. Ces modèles offrent une diffusion de chaleur plus homogène et contribuent à améliorer le confort thermique.

Poêle à pellets : programmation, télécommande et contrôle à distance

Le poêle à granulés se caractérise par un haut niveau d'automatisation. L'allumage est automatique, l'alimentation en pellets est gérée par une vis sans fin, et la température peut être programmée à l'aide d'un thermostat précis. De nombreux modèles sont équipés d'une télécommande ou d'une application mobile permettant de contrôler le poêle à distance, offrant une flexibilité et un confort d'utilisation inégalables. Des capteurs de température et des systèmes de régulation sophistiqués assurent un confort thermique optimal et une consommation d'énergie maîtrisée. Il faut surveiller les pannes, qui peuvent être plus fréquentes que sur un poêle à bois.

Les systèmes de régulation modernes utilisent différentes technologies pour optimiser la combustion et stabiliser la température. La régulation PID (Proportionnelle, Intégrale, Dérivée) ajuste en permanence l'alimentation en pellets et l'arrivée d'air en fonction de la température ambiante et de la température de consigne. La régulation modulante adapte la puissance du poêle aux besoins réels en chauffage, réduisant la consommation d'énergie et prolongeant la durée de vie de l'appareil.

Voici les principaux types de régulation utilisés dans les poêles à granulés :

  • Régulation On/Off : Simple, mais moins précise. Le poêle fonctionne à pleine puissance jusqu'à atteindre la température cible, puis s'arrête, entraînant des fluctuations de température.
  • Régulation PID : Ajuste en permanence la puissance du poêle pour maintenir une température stable et éviter les surchauffes.
  • Régulation Modulante : Adapte la puissance du poêle en fonction des besoins de chauffage, optimisant la consommation d'énergie et prolongeant la durée de vie des composants.

Comparaison directe : automatisation et contrôle du chauffage

Le tableau ci-dessous met en évidence les différences significatives en termes d'automatisation et de contrôle entre les poêles à bois et les poêles à granulés. Le choix dépendra de vos préférences en matière de confort et de votre volonté de consacrer du temps à la gestion de votre système de chauffage.

Type de poêle Automatisation Contrôle
Poêle à bois Chargement manuel du bois, réglage manuel de l'arrivée d'air Réglage manuel de l'arrivée d'air
Poêle à granulés (pellets) Allumage automatique, alimentation automatique en granulés Thermostat programmable, télécommande, application mobile, régulation PID, régulation modulante

Impact environnemental : émissions de particules et choix du combustible

L'impact environnemental constitue un critère de plus en plus important dans le choix d'un système de chauffage au bois. Les poêles à bois et à granulés émettent des polluants atmosphériques lors de la combustion, mais dans des proportions variables. Comprendre les enjeux liés aux émissions de particules fines (PM2.5 et PM10), de monoxyde de carbone (CO) et d'oxydes d'azote (NOx), et connaître les mesures à prendre pour les réduire, est essentiel pour faire un choix responsable.

Poêle à bois : maîtriser les émissions et privilégier le bois sec

Les poêles à bois peuvent émettre des particules fines (PM2.5 et PM10), du monoxyde de carbone (CO) et des oxydes d'azote (NOx). Ces émissions peuvent avoir des effets néfastes sur la qualité de l'air et la santé humaine. La qualité du bois utilisé, le tirage de la cheminée, la technique de combustion et l'entretien régulier de l'appareil sont des facteurs déterminants pour réduire les émissions. L'utilisation de bois sec (taux d'humidité inférieur à 20%) et la pratique de la combustion inversée (top-down) sont fortement recommandées. Un entretien régulier du conduit de cheminée est aussi primordial.

Le label Flamme Verte, garantissant un haut niveau de performance énergétique et de faibles émissions, est un critère de choix important. Les poêles à bois labellisés Flamme Verte doivent respecter des seuils d'émission stricts. Des incitations financières, telles que des crédits d'impôt ou des primes énergie, sont souvent disponibles pour encourager l'acquisition de ces appareils performants et respectueux de l'environnement.

Le stockage du bois joue un rôle crucial sur ses propriétés et sur les émissions. Un bois mal stocké, exposé à l'humidité, perd de son pouvoir calorifique et dégage davantage de fumée lors de la combustion. Il est recommandé de stocker le bois dans un endroit sec et ventilé pendant au moins deux ans avant de l'utiliser. Un taux d'humidité élevé favorise la production de particules fines et de composés organiques volatils (COV), nocifs pour la santé.

Poêle à pellets : combustion propre et impact du cycle de vie

Les poêles à granulés émettent généralement moins de polluants que les poêles à bois traditionnels. Grâce à une combustion plus complète et contrôlée, les émissions de particules fines et de monoxyde de carbone sont réduites de manière significative. L'utilisation de pellets certifiés est essentielle pour garantir une combustion propre et limiter les émissions de polluants. Il est important de considérer l'impact environnemental global du cycle de vie des pellets, incluant la production, le transport et la distribution. Le choix de pellets fabriqués localement réduit aussi l'impact environnemental.

Les certifications de qualité, telles que ENplus et DINplus, garantissent une qualité constante des pellets et un faible taux d'humidité, favorisant une combustion propre et réduisant les émissions de polluants. Le transport des pellets peut générer des émissions de gaz à effet de serre, il est donc préférable de privilégier les fournisseurs locaux et les circuits courts pour l'approvisionnement. La distance de transport des pellets a un impact direct sur l'empreinte carbone du chauffage.

Bien que la combustion du bois soit considérée comme neutre en CO2 (car le bois absorbe du CO2 pendant sa croissance), il est essentiel de prendre en compte les émissions liées à la production et au transport des pellets. Ces émissions varient en fonction des sources d'énergie utilisées et des distances parcourues. Il est donc important de privilégier les pellets produits à partir de biomasse locale et transportés sur de courtes distances.

Comparaison directe : impact environnemental des systèmes de chauffage au bois

Le tableau ci-dessous compare les émissions typiques des poêles à bois et à granulés, ainsi que les mesures à prendre pour réduire leur impact environnemental. Le choix d'un système de chauffage respectueux de l'environnement implique une attention particulière à la qualité du combustible et à l'entretien de l'appareil.

Type de poêle Émissions typiques Mesures pour réduire les émissions
Poêle à bois Particules fines (PM2.5, PM10), Monoxyde de carbone (CO), Oxydes d'azote (NOx) Utiliser du bois sec (taux d'humidité < 20%), pratiquer la combustion top-down, entretenir la cheminée (ramonage régulier), choisir un appareil labellisé Flamme Verte
Poêle à granulés (pellets) Particules fines (PM2.5, PM10), Monoxyde de carbone (CO) - généralement plus faibles qu'avec le bois Utiliser des pellets certifiés (ENplus ou DINplus), entretenir le poêle (nettoyage régulier), privilégier les circuits courts pour l'approvisionnement en pellets

Installation et maintenance : prérequis et contraintes techniques

L'installation et la maintenance représentent des aspects importants à considérer lors du choix d'un poêle à bois ou à pellets. Les exigences en termes de conduit de fumée, d'espace disponible et de budget peuvent varier considérablement d'un type d'appareil à l'autre. Une installation correcte, réalisée par un professionnel qualifié, et un entretien régulier sont indispensables pour garantir un fonctionnement sûr, efficace et durable du système de chauffage.

Poêle à bois : conduit de cheminée obligatoire et ramonage régulier

L'installation d'un poêle à bois nécessite la présence d'une cheminée existante ou la création d'un conduit adapté. Cette opération peut s'avérer complexe et coûteuse, en particulier si des travaux de maçonnerie sont nécessaires. Le nettoyage régulier du conduit de fumée (ramonage), effectué par un professionnel certifié, est obligatoire pour prévenir les risques d'incendie et assurer un bon tirage. La maintenance du poêle lui-même est généralement minimale, se limitant à un nettoyage occasionnel du foyer.

La création d'un conduit de cheminée représente un investissement non négligeable, pouvant atteindre plusieurs milliers d'euros en fonction de la configuration des lieux et des matériaux utilisés. Le ramonage doit être effectué au moins une fois par an, voire deux fois dans certaines régions, afin de garantir la sécurité et l'efficacité du système de chauffage. Un tirage insuffisant peut entraîner une mauvaise combustion, une production excessive de fumée et un risque d'intoxication au monoxyde de carbone.

Poêle à pellets : évacuation des fumées simplifiée et entretien régulier

L'installation d'un poêle à granulés requiert une évacuation des fumées spécifique, généralement moins contraignante qu'une cheminée traditionnelle. Un conduit de petite section, installé en façade ou en toiture, suffit dans la plupart des cas. L'installation est donc plus simple et moins coûteuse. Le nettoyage régulier du brasier, du cendrier et du conduit de fumée est indispensable pour garantir un fonctionnement optimal et éviter les pannes. La maintenance peut être plus importante qu'avec un poêle à bois, en raison de la présence de composants électroniques sophistiqués.

Le nettoyage du brasier et du cendrier doit être effectué régulièrement, en fonction de la fréquence d'utilisation du poêle et de la qualité des pellets. La maintenance des composants électroniques, tels que la vis sans fin, le ventilateur ou la carte électronique, peut nécessiter l'intervention d'un technicien spécialisé. Un entretien régulier prolonge la durée de vie du poêle et réduit les risques de panne.

Comparaison directe : installation et maintenance des systèmes de chauffage au bois

Le tableau ci-dessous résume les principales exigences et contraintes liées à l'installation et à la maintenance des poêles à bois et à granulés. Le choix du système de chauffage dépendra de vos contraintes budgétaires, de la configuration de votre logement et de votre aptitude à réaliser certains travaux d'entretien.

Type de poêle Installation Maintenance
Poêle à bois Cheminée existante ou création d'un conduit (complexe et coûteux) Ramonage régulier du conduit de fumée, nettoyage occasionnel du foyer
Poêle à granulés (pellets) Évacuation des fumées simplifiée (moins contraignante), installation généralement plus simple Nettoyage régulier du brasier et du cendrier, entretien des composants électroniques

Coût : investissement initial et dépenses d'exploitation

Le coût représente un facteur déterminant dans le choix d'un système de chauffage. Il est important de prendre en compte non seulement le coût d'achat de l'appareil, mais aussi les coûts d'installation, de combustible et de maintenance. Une analyse du coût total de possession sur une période de plusieurs années permet de faire un choix éclairé et d'anticiper les dépenses à long terme.

Poêle à bois : faible investissement initial et coût variable du combustible

Le coût d'achat d'un poêle à bois est généralement plus faible que celui d'un poêle à granulés. Cependant, le prix du bois varie considérablement en fonction de l'essence, de la région et du mode d'approvisionnement (achat de bois coupé, achat de bois sur pied, etc.). Il faut également considérer le coût d'installation de la cheminée, si elle n'existe pas. L'investissement initial peut être faible mais il faudra aussi compter l'investissement en temps et en huile de coude pour débiter et ranger son bois.

Le prix du bois de chauffage peut varier de 50 € à 150 € le stère, en fonction de l'essence et de la région. Le coût d'installation d'une cheminée peut osciller entre 1000 € et 5000 €, voire plus, en fonction de la complexité des travaux et des matériaux utilisés. Des aides financières, telles que le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) ou les primes énergie, peuvent réduire le coût d'acquisition d'un poêle à bois performant et respectueux de l'environnement.

Poêle à pellets : investissement initial plus élevé et coût du combustible stable

Le coût d'achat d'un poêle à granulés est généralement plus élevé que celui d'un poêle à bois. Cependant, le prix des pellets est relativement stable et prévisible, ce qui facilite la budgétisation des dépenses de chauffage. Le coût d'installation peut être plus faible si une cheminée existante n'est pas requise. L'automatisation du poêle à granulés permet de réaliser des économies d'énergie, grâce à une gestion précise de la température et à une combustion optimisée.

Le prix des pellets varie généralement de 250 € à 400 € la tonne, en fonction de la qualité et de la région. Le coût d'installation d'un conduit d'évacuation des fumées peut varier de 500 € à 2000 €, en fonction de la configuration des lieux. Des aides financières, similaires à celles proposées pour les poêles à bois, peuvent réduire le coût d'acquisition d'un poêle à granulés performant.

Comparaison directe : coût total de possession sur 5 ans

Le tableau ci-dessous présente une comparaison estimative des coûts initiaux et des coûts d'exploitation sur une période de 5 ans, pour les poêles à bois et à granulés. Ces chiffres sont indicatifs et peuvent varier en fonction de la région, de la consommation de chauffage et des prix du combustible. Une analyse personnalisée est recommandée pour évaluer le coût réel de chaque solution.

Type de poêle Coût initial (achat et installation) Coût d'exploitation sur 5 ans (combustible et maintenance)
Poêle à bois 2500 € - 7000 € (incluant l'installation de la cheminée si nécessaire) 2000 € - 7500 € (variable en fonction du prix du bois et de la consommation)
Poêle à granulés (pellets) 3500 € - 9000 € (incluant l'installation du conduit d'évacuation) 3000 € - 6000 € (variable en fonction du prix des pellets et de la consommation)

Avantages et inconvénients : synthèse des points clés

Après avoir analysé en détail les aspects techniques, environnementaux et économiques des poêles à bois et à granulés, il est utile de synthétiser les avantages et les inconvénients de chaque option. Cette synthèse permettra de faciliter votre prise de décision en fonction de vos priorités et de vos contraintes.

Poêle à bois : chauffage authentique et contraintes manuelles

Le poêle à bois séduit par son charme authentique, son autonomie énergétique potentielle et son coût d'achat initial souvent plus abordable. Il permet de se chauffer avec une ressource renouvelable et de profiter d'une chaleur rayonnante agréable. Cependant, il présente des inconvénients tels que le manque d'automatisation, la nécessité de manutentionner le bois, des émissions potentiellement plus élevées et un entretien régulier. De plus il n'est pas toujours pratique à recharger la nuit.

  • **Avantages :** Autonomie énergétique (si approvisionnement local), chaleur rayonnante, coût d'achat initial souvent plus faible, esthétique rustique.
  • **Inconvénients :** Manque d'automatisation, manutention du bois (coupe, stockage, chargement), émissions potentiellement plus élevées (si mauvaise combustion), nécessité d'un espace de stockage pour le bois, obligation de ramonage régulier.

Poêle à pellets : confort d'utilisation et performance énergétique

Le poêle à granulés se distingue par son confort d'utilisation, sa performance énergétique élevée et ses émissions généralement plus faibles. Il offre un contrôle précis de la température et une programmation flexible, permettant de réaliser des économies d'énergie. Cependant, il présente des inconvénients tels que la dépendance à l'électricité, un coût d'achat initial plus élevé et la nécessité de stocker les pellets. Les pannes électroniques peuvent aussi être plus fréquentes.

  • **Avantages :** Automatisation complète (allumage, alimentation, régulation), confort d'utilisation élevé, programmation flexible, performance énergétique élevée, émissions généralement plus faibles (si pellets certifiés).
  • **Inconvénients :** Dépendance à l'électricité, coût d'achat initial plus élevé, nécessité d'un espace de stockage pour les pellets, maintenance potentiellement plus complexe (composants électroniques), risque de pannes électroniques.

Tendances et innovations : vers un chauffage au bois plus performant et écologique

Le marché des poêles à bois et à granulés est en constante évolution, avec l'apparition de nouvelles technologies et de nouveaux modèles toujours plus performants, respectueux de l'environnement et connectés. Se tenir informé des dernières tendances et innovations permet de faire un choix éclairé et d'investir dans un système de chauffage durable et adapté à ses besoins.

Évolution des poêles à bois : double combustion, accumulation et connectivité

Les poêles à bois modernes se caractérisent par une efficacité énergétique accrue, une réduction des émissions de polluants et un design plus esthétique. Les poêles à double combustion optimisent la combustion des gaz, augmentant le rendement et réduisant les émissions. Les poêles à accumulation emmagasinent la chaleur et la restituent progressivement, offrant un confort thermique optimal. Les poêles connectés permettent un contrôle à distance via un smartphone ou une tablette, offrant une flexibilité et un confort d'utilisation inégalés.

Évolution des poêles à pellets : silencieux, design et hybrides

Les poêles à granulés évoluent vers plus de silence, de design et de polyvalence. Les modèles silencieux réduisent considérablement le niveau sonore, améliorant le confort de l'utilisateur. Les poêles au design innovant s'intègrent harmonieusement dans tous les styles d'intérieur. Les poêles hybrides, combinant bois et pellets, offrent une flexibilité maximale et une autonomie énergétique accrue.

Développement de nouvelles technologies : capteurs, filtration et intelligence artificielle

Le développement de nouvelles technologies, telles que les capteurs de qualité de l'air et les systèmes de filtration des particules fines, contribue à réduire l'impact environnemental du chauffage au bois. L'intelligence artificielle permet d'optimiser la combustion en temps réel, en fonction des conditions atmosphériques et des caractéristiques du combustible. Ces innovations promettent un avenir plus propre et plus efficace pour le chauffage au bois.

L'utilisation de la biomasse locale et le développement des circuits courts pour l'approvisionnement en pellets représentent une piste prometteuse pour réduire l'empreinte carbone du chauffage au bois. Soutenir les producteurs locaux et privilégier les combustibles issus de sources durables contribue à préserver l'environnement et à dynamiser l'économie locale.

Le prix des pellets peut évoluer en fonction de plusieurs facteurs, notamment la demande, les conditions climatiques et les coûts de production. Il est conseillé de se renseigner auprès de plusieurs fournisseurs et de comparer les prix avant d'acheter ses pellets. Stocker une quantité suffisante de pellets permet de se prémunir contre les éventuelles hausses de prix.